Ce chemin de randonnée est agréablement décrit dans le recueil des randonnées de Raiatea : La route offre un cheminement très confortable et sous le couvert de flamboyants (floraison en juillet et décembre) La rampe qui s’offre à vous est agréable et à l’ombre des flamboyants, pistachiers et rau maru maru, avant d’arriver à une pinède caraïbe où s’il en a été comme nous, vous pourrez entendre le chant de la » cigale que l’on entend mais qu’on ne voit jamais « , un des emblèmes de Ra’iatea. A la sortie de la pinède, on bascule sur un faux-plat qui nous laisse apercevoir la falaise qui est le flanc du Temehani ute-ute. Le chemin, large et dégagé oblique vers la gauche en remontant légèrement. Avant de prendre un large virage, quand on en sort, la végétation a complètement changé. Elle prend un côté lande et morne qui préfigure les premières avancées du plateau. Les mouvements de terrain sont assez tourmentés et la végétation s’affirme de plus en plus comme singulière. On arrive bientôt à la première halte, surprenante puisque la rivière s’étale d’abord sur une glissade rocheuse qui réverbère le soleil, avant de former une vasque. Vetea nous confirme que les pêcheurs au grand large se repère à ce reflet. Cette vasque est-elle le Vaiumete de la Légende du tiare Apetahi ?
Sources :
Topo-guide de Raiatea Service du tourisme 1999 – Page 146