C’est un spectacle impressionnant que de contempler les rondes incessantes de milliers de poissons, de toutes espèces, de toutes formes, de toutes couleurs et de toutes dimensions qui, ayant pénétré dans le parc à poissons sont incapables de repasser la porte.

Ramassage du poisson à Arutua en 1963

J’embarque dans une pirogue pour procéder au ramassage dans un parc et descends dans le parc avec 4 hommes, 3 restant dans la pirogue. Le poisson est chassé au fond du parc et celui-ci barré avec un filet. Il faut alors tuer un requin d’assez fortes dimensions, qui est resté emprisonné : la chasse dure à peu près un quart d’heure. Un deuxième filet est alors immergé pour ramasser le poisson dans la poche et le déverser dans la pirogue. Celle-ci part alors à terre où attend le personnel chargé de confectionner les paquets.
9 heures : le premier chargement de poissons arrive à terre. Le poisson est déversé sur le sable et classé en différentes catégories. Le nombre de poissons par paquet, suivant les dimensions, est fixé par le propriétaire, chaque paquet correspondant à peu près à 2 kg.
À 11 heures, 500 paquets avaient été embarqués.
Le travail a repris à 13 h. avec 10 femmes et 5 hommes et s’est terminé à 15 heures. A la fin des opérations 1.600 paquets avaient été embarqués pour être transportés à Papeete.

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Sources :

ECHINARD Maurice. La pêche dans le lagon en Polynésie par le système des parcs à poissons. In: Journal de la Société des océanistes. N°37, Tome 28, 1972. pp. 345-353