La Liane de Jade fait partie des plantes tropicales les plus attrayantes avec ses longues grappes pendantes de fleurs vert-turquoise, une couleur unique dans le monde végétal.
Cette plante est originaire des forêts des Philippines où sa pollinisation est faite par des chauves-souris qui boivent le nectar la tête en bas pendant que le pollen se dépose. Il a fallu attendre 1995 avant que l’on réussisse à imiter ce processus pour obtenir des fruits. Depuis elle a envahi les jardins tropicaux dont ceux de Tahiti. Elle est à présent menacée dans son milieu naturel par l’exploitation de la forêt tropicale.
La liane de jade fait partie de la famille des Fabaceae, tout comme nos haricots. Son nom botanique Strongylodon signifie en grec « dent rondes » et macrobotrys « grande grappe ».
C’est une plante grimpante aux troncs épais et tordus, en forme de corde qui peut atteindre 20 m de longueur. Ses feuilles de couleur bronze rosé lorsqu’elles sont jeunes virent ensuite au vert foncé et forment un écran impénétrable aux rayons de soleil.
Des fleurs en forme de griffes
Les inflorescences se présentent comme des grappes pendantes de 1 m de long serties de fleurs d’environ 7 cm de long en forme de griffes recourbées vers le haut. Mais la principale particularité réside dans la couleur vert turquoise de ses fleurs, d’où la référence au jade, la pierre semi-précieuse qui lui a donné son nom.
Elle convient parfaitement pour orner pergolas et tonnelles ce qui donne de superbes cascades de fleurs turquoises. Pour favoriser sa floraison, la plante doit recevoir impérativement un ensoleillement direct sur son feuillage, alors que ses racines, elles, doivent être au contraire être protégées des rayons du soleil. La plante préfère un sol légèrement acide et beaucoup d’eau, car le manque d’eau ralenti sa croissance.
Une liane de jade rouge
Il existe une autre plante grimpante qui ressemble beaucoup à la liane de jade, mais avec de grandes grappes de fleurs pendantes d’un rouge écarlate, la liane de jade rouge (Mucuna benettii) originaire de la Nouvelle Guinée.
Sources :
Olivier BABIN.
