L’exploitation du domaine d’Atimaono marque un tournant dans l’histoire des Établissements Français d’Océanie. En effet, en 1865, William Stewart le responsable de la terre Eugénie, va être autorisé à recruter des coolies venus du sud de la Chine. Ils seront les premiers » Célestes » à poser le pied en Polynésie.
Cette promiscuité forcée entre des polynésiens des mélanésiens et des chinois, presque tous sans femme dégénérait en rixes souvent meurtrière. A un moment donné, la situation était si tendue que la direction eut recours à une méthode d’apaisement ayant déjà fait ses preuves en France : la guillotine.
Atimaono va donner à la colonie chinoise son martyr, Chim Soo Kung, guillotiné en 1869 dont le souvenir est honoré aujourd’hui au temple chinois de Kanti et par son mausolée au cimetière chinois, du chemin du Repos éternel à Arue. Le corps Chim Soo Kung serait enterré au cimetière chinois d’Atimaono de Papara.
A l’arrêt de la plantation, la plupart des chinois rentrèrent chez eux. A peine une centaine restèrent à Tahiti.