Le Badamier, Autera’a popa’a est indigène des îles de l’Océan Indien jusqu’en Polynésie occidentale. Il a été introduit par les Européens à Hawaii et en Polynésie orientale. En Polynésie française, on le trouve dans tous les archipels. C’est un arbre de bord de mer planté initialement dans les villes ou villages comme arbre ornemental qui s’est aujourd’hui naturalisé.
Description botanique
Arbre mesurant jusqu’à 25 m de hauteur et plus de 1 m de diamètre au port caractéristique en étages successifs de branches horizontales et dont les individus âgés sont dotés de contreforts. Feuilles simples, alternes et regroupées à l’extrémité des branches. Inflorescences en épis portant de nombreuses fleurs blanches odorantes. Le fruit est une drupe ovoïde rouge à maturité et de 4 à 10 cm de long, contenant une amande allongée. Certains badamiers sont complètement défeuillés à la fin de la saison sèche (septembre à novembre)
Utilisations
L’amande du Badamier, comestible mais de petite taille, est mangée principalement par les enfants qui cassent la graine avec une pierre. Le Badamier est utilisé en plantation forestière afin de produire du bois d’ébénisterie.
Ses feuilles et jeunes pousses sont employées en médecine traditionnelle pour traiter les bronchites, les pustules d’origine infectieuse et les inflammations des testicules ou du ventre.
Dans les années 40, un atelier de tannage fonctionna à Tahiti en utilisant notamment l’écorce de badamier comme substance tannante.
Où en voir ?
- Jardin Taharoi de l’Assemblée
- Badamiers de la ligne droite de Papara, qui sont à l’origine d’une bien étrange histoire.
- Autera’a géant à Mataiea
Sources :
Service du développement rural SDR/FOGER.
Agroforestry.org Terminalia catappa