L’oeuvre murale du Festival de Street Art de Tahiti Ono’U 2015 que les habitants de Papeete ont la plus appréciée est celle de la tahitienne rouge. Elle se trouve rue Edouard Ahnne à Papeete.
Cette jeune tahitienne en pareo endormie sur un tissu identique qui rappelle le tissu des anciens pareo à fleurs (hibiscus blanches sur fond rouge) est une oeuvre imposante et superbe, commune entre deux grands artistes du street art :
- Le graff-trotteur Julien Seth Malland, un artiste reporteur qui explore pour « Les Nouveaux Explorateurs » de Canal+ les arts urbains aux quatre coins du monde. Des rencontres au plus près des populations et de leur quotidien, qui aboutissent à la création d’oeuvre en collaboration avec des street artists locaux comme lors de ce festival de Tahiti 2015.
- Le graphiste et designer local, HTJ design, qui s’est occupé principalement de la création des motifs d’arrière plan.
Une oeuvre à regarder à la loupe
En regardant de près on découvre quelques petits détails comme le pictogramme de la radioactivité perdu au milieu de tous ces motifs locaux (à droite sur le pareo), un petit champignon atomique sur le bord, au niveau du genou. De petits rappels que des essais nucléaires se sont déroulés dans nos eaux, et dans nos airs.
Tout en haut, au sommet est dessiné un « oeil » qui ressemble étrangement au symbole de l’œil de Zelda, de la tribu Sheikah. Un oeil en haut d’un triangle, comme ici, ou d’une pyramide est un symbole de suprématie dans la franc-maçonnerie.
Une œuvre digne du « Da Vinci Code »
Portrait de jeunes enfants
La jeune tahitienne rouge, fait partie une suite de portraits de jeunes enfants que Seth a peint sur des mûrs de nombreux pays. A chaque fois, il adaptait les traits et les tenues de ses personnages au contexte local.
Photo : à gauche Ho Chi Minh City – Viet Nam 2011, à droite en haut Cambodian Spring, Phnom Penh. en bas Boeung Kak lake, Phnom Penh, Cambodge).