Le chapeau chinois , holmskioldia sanguinea, est souvent appelé par erreur à Tahiti « Bougainvillier japonais » car il a une vague ressemblance avec les bougainvilliers.
Les noms vernaculaires de cette plante sont « chapeau chinois », « coupe et saucière » ou « fleur parasol » en référence à la forme en entonnoir de son calice (l’ensemble des sépales). Son nom botanique Holmskioldia commémore le botaniste danois Johan Theodor Holmskiold et l’épithète sanguinea signifie le sang, pour désigner ses fleurs rouges.
L’holmskioldia est originaire de l’Himalaya subtropical, mais est cultivée comme plante ornementale dans de nombreux endroits, en Asie du Sud-Est, au Mexique, aux Antilles, à Hawaï, en Nouvelle Calédonie et à Tahiti. Elle fait partie de la famille des Lamiacées comme la menthe, le basilic et les vieux garçons (coleus)
Des chapeaux chinois de toutes les couleurs
L’Holmskioldia est un arbuste buissonnant à fleurs pouvant atteindre de 4 m de hauteur. Sa tige principale à écorce grisâtre se divise en de nombreux rameaux souples portant des bouquets d’inflorescences. Les feuilles persistantes sont ovales et légèrement dentelées. Les véritables fleurs tombent rapidement, seul persiste leur calice, de 2 cm de diamètre, en forme de trompettes étroites spectaculaires, rouge orangé.
Propriétés médicinales du Holmskioldia
L’Holmskioldia est utilisée en pharmacopée traditionnelle dans son pays d’origine. Les feuilles et les pousses fraîches écrasées sont appliquées sur les rhumatismes articulaires. Un linge trempé dans une concoction tiède de feuilles et de fleurs bouillies dans de l’eau de riz et appliqué sur le front serait un excellent remède pour rétablir les personnes évanouies.
Sources :
Olivier Babin. Holmskioldia, le chapeau chinois. Fenua TV n°32 septembre 2016